Le Conseil fédéral va examiner la possibilité d’inscrire dans les actes d'état civil un troisième sexe. Découvrez l'article.
Le Conseil fédéral va examiner la possibilité pour les personnes qui ne se reconnaissent pas dans les catégories «homme» ou «femme» de faire inscrire dans les actes d'état civil un troisième sexe. Une nouveauté qui n’a pas fini de faire du bruit.
Cela pourra paraitre étrange mais beaucoup de personne ne se sentent pas bien dans leur peau. Ils ne se considère pas comme étant d’une faction existante mais comme une entité à part entière et désirent s’affirmer en tant que telle.
Il s'agit d'une solution pragmatique qui permet aussi de lancer le débat public. Le Conseil fédéral devra examiner la situation, donner un aperçu des coûts escomptés, du temps nécessaire pour mettre en œuvre ces changements et des conséquences supplémentaires qui en résulteraient pour les infrastructures des registres en Suisse.
Accepter le postulat ne signifie pas encore une reconnaissance d'un troisième genre, a affirmé une socialiste vaudoise. Des études vont être mené et d’ores et déjà les associations militantes de la liberté montent aux créneaux. « Une personne à le droit de s’affirmer comme il le désire » communique un piéton interrogé sur le sujet.
Le gouvernement est prêt à rédiger un rapport sur le sujet, a dit la ministre de la justice Simonetta Sommaruga. Il portera aussi sur l'abandon pur et simple de la mention du sexe dans ces mêmes actes. Le rapport prendra en considération l'évolution du droit intervenue dans ce domaine à l'étranger et l'expérience acquise.
En Suisse, le registre de l'état civil ne prévoit aucune des deux possibilités, mention «X» ou absence de mention. Par arrêt pris en 2017, la Cour constitutionnelle allemande a demandé au Parlement d'ajouter dans le registre des naissances une catégorie supplémentaire ou de renoncer à y indiquer le sexe.
Par ailleurs, d'autres pays comme l'Argentine, l'Australie, le Danemark, l'Inde, le Canada, la Colombie, Malte, le Népal ou la Nouvelle-Zélande) reconnaissent l'existence d'un sexe indéterminé et prévoient en conséquence la possibilité de faire figurer dans le passeport la mention «X».
Avec un nombre important grandissant de transsexuels dans les cantons Suisse, la question du 3em genre est devenue une réalité.
Visitez sans plus tarder facegirl (rubrique TS) afin de rencontrer en Suisse un échantillon de ce fameux 3em genre qui est le parti immergé de l’iceberg mais qui se voudra plus important par la suite lorsque le courant deviendra officiel.
« La catégorie dite «3em genre » n’est pas uniquement basée sur le physique et le sexe de la personne. C’est surtout un état d’esprit qui est le fondement de cette différenciation, je ne me sens pas femme et encore moins homme, alors que suis-je ? » déclare Johann, 29 ans, directeur commercial.
En conflit avec leur famille, amis et surtout avec eux-mêmes, La drogue ou encore l’alcool sont des moyens pour ces personnes en quête de réponse de fuir cette pression journalière et social. Il n’est pas rare que dans ce chaos les choix se tournent malheureusement vers le suicide.
Quand on en vient à parler de travestis ou transsexuels, ils proposent bien souvent des prestations sexuelles tarifées. Un nombre relativement faible reste encore en dehors de ce type de rencontre mais chaque jour, les médecins spécialistes ainsi que les associations encadrant psychologiquement les travailleurs du sexe rencontrent ces personnes qui sont confrontées à de vrai problème d’identité.
2019 sera une année importante quant à ce débat et les décisions du parlement seront attendus avec impatience.